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Concepteur, fabricant de produits naturels en Bretagne, acteur du développement durable.

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Désherbant Osmobio

Osmobio, une alternative au glyphosate

La question du glyphosate, déclaré cancérogène, aurait dû être tranchée, mercredi 25 octobre, par les représentants des Etats membres de l’Union Européenne. Mais faute de majorité, le vote est reporté.


27 novembre 2017 : Les Etats membres de l’UE votent en faveur d’une nouvelle autorisation pour cinq ans du glyphosate.


Emmanuel Macron déclare : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans. »


Alors que Jacques Le Verger, fondateur de Osmobio, se bat depuis 2009 pour l’autorisation de commercialiser son désherbant naturel, aussi efficace que les désherbants chimiques, les produits naturels semblent eux rester dans l’impasse… Retour sur l’engagement d’un homme.


20 Décembre 2017 : M. Jacques Le Verger est reçu par l’Anses pour confirmer le plan d’action en vu de constituer rapidement un dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM).

MISE A JOUR le 31/05/2018, Monsieur Le Verger a fait de nombreuses interviews sur son combat pour la mise sur le marché d’un désherbant naturel se proposant comme une alternative au glyphosate. Voici ces interviews :


L’interdiction du glyphosate, un combat citoyen depuis 2015

Vendredi 20 Mars 2015 : Le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) classe le glyphosate comme génotoxique, cancérogène pour l’animal et « cancérogène probable » pour l’homme. Une classification de catégorie 2A, dernier échelon avant la qualification de « cancérogène certain ».

Jeudi 12 Novembre 2015 : L’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) rend un avis favorable au maintien sur le marché du glyphosate, malgré les conclusions du CIRC.

Lundi 28 Mars 2016 : Une dispute éclate entre les experts de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et des membres de l’Union Européenne sur la question « Le glyphosate cancérogène ? », c’est là que tout a commencé. Une question qui arrive au moment où l’autorisation du glyphosate expire fin juin 2016 en Europe.

Lundi 4 Avril 2016 : Vytenis Andriukaitis, commissaire européen à la santé, demande à la Glyphosate Task force (GTF), la plate-forme des 23 industriels commercialisant des pesticides à base de glyphosate, de rendre publiques les études sur la toxicologie du glyphosate. La GTF a refusé.

Jeudi 7 avril 2016 : Bruxelles demande à Monsanto de rendre publiques ses études et c’est la que le bat blesse. La GTF (Glyphosate Task Force) fournit à l’EFSA des études classées secrètes. L’EFSA qui est le seul organisme Européen à détenir ces informations et aussi le seul organisme à se porter favorable à la réutilisation du glyphosate. Une position qui alerte les ONG, d’autant plus que le CIRC classe le glyphosate comme « cancérogène probable » et dont ses expertises sont fondées sur des littératures scientifiques, conduite par des chercheurs du monde académique et dont les analyses sont publiées.

Jeudi 19 Mai 2016 : La Commission Européenne reporte encore son vote, faute de majorité possible.

Lundi 6 Juin 2016 : La Commission Européenne n’est pas parvenue à faire accepter par les Etats membres, une réautorisation provisoire du glyphosate en Europe, faute de majorité qualifiée.

Mercredi 29 Juin 2016 : La Commission Européenne décide de prolonger pour une période de dix-huit mois au maximum l’utilisation du glyphosate sur le vieux continent, faute de majorité qualifiée des Etats membres. Bruxelles a justifié cette décision par le refus des Etats membres de « prendre leur responsabilité » sur le sujet.

Mardi 10 Janvier 2017 : Une ICE (Initiative Citoyenne Européenne) est enregistrée par la Commission Européenne. Si celle-ci recueille au moins un million de soutiens de citoyens au sein d’au moins sept Etats membres différents, la Commission est obligée de réagir dans les trois mois. https://stopglyphosate.org/en/

Mercredi 8 Février 2017 : La ICE est portée par plus d’une quarantaine d’ONG pour obtenir l’interdiction du glyphosate.

Mardi 7 Mars 2017 : Les ONG ne relâchent pas la pression sur l’ECHA (Agence Européenne des Produits Chimiques) protestant contre les conflits d’intérêts et l’impartialité de l’expertise de l’Organisme.

Mercredi 15 Mars 2017 : L’ECHA annonce qu’elle ne classe pas le glyphosate parmi les agents cancérogènes.

Jeudi 16 Mars 2017 : La justice fédérale américaine déclassifie plus de 250 pages de correspondance interne de la firme Monsanto, qui montre que celle-ci s’inquiétait depuis 1999 du potentiel mutagène du glyphosate.

Vendredi 24 Mars 2017 : Les eurodéputés veulent une révision de l’expertise du glyphosate suite au « Monsanto Papers ».

Jeudi 01 Juin 2017 : Des eurodéputés attaquent l’EFSA en justice pour forcer les experts à privilégier la transparence, et non les secrets commerciaux.

Courant du mois de Juin : Une guerre sans précédent menée depuis 2 ans révélée dans les médias. Monsanto utilise tous les moyens pour faire pression sur CIRC, dénigrement, menace, propagande, actions légales, pressions… Une guerre d’une brutalité inouïe, que même le financement du CIRC est remis en cause.

La mission du CIRC ? « Identifier les substances cancérogènes et en dresser l’inventaire. » Une mission confiée par les Nations Unies et qu’elle accomplit depuis près de cinquante ans et dont on remet en cause son financement.

Courant Août-Septembre : Le gouvernement français votera contre la proposition de la Commission Européenne de renouveler pour dix ans la licence du glyphosate, une nouvelle annoncée par le ministère de la transition écologique. Les ONG se réjouissent de cette prise de position par la France et espèrent que d’autres Etats Membres suivront.

Courant Septembre, une nouvelle affaire éclateprès d’une centaine de pages du rapport de l’EFSA serait un copié/collé d’un document déposé par la GTF courant 2012, pour la demande de ré-autorisation du glyphosate.

Mercredi 18 Octobre : Monsanto tente le coup de la dernière chance. La firme cherche à décrédibiliser Christopher Portier, un toxicologue américain associé au CIRC, en diffusant une rumeur comme quoi M. Portier aurait secrètement touché une somme considérable pour influencer l’avis du CIRC sur le glyphosate.

Mercredi 25 Octobre : Le vote est (encore) reporté.

Jeudi 9 Novembre : L’Union européenne ne trouve toujours pas d’accord sur le renouvellement du glyphosate.

Lundi 27 Novembre : Tous les indicateurs donnaient pour un refus du renouvellement du glyphosate, mais un revirement de l’Allemagne dont tout laissait à penser qu’elle s’abstiendrait à finalement voté « pour »Un nouveau passage en force du glyphosate malgré les initiatives citoyennes, les mouvements des ONG, les pétitions, la prise de position de la France et de plusieurs autres payes de voter « contre ».

Et maintenant ? Continuer à se battre pour faire reconnaître les alternatives comme notre désherbant naturel, aussi efficace que le glyphosate.

Cet article a été rédigé avec des sources que vous pouvez retrouver en bas de page.

 

Nos meilleurs soutiens, nos habitués et les médias

C’est le télégramme qui relaie le combat de Osmobio pour faire valoir ses produits naturels et totalement inoffensif pour l’homme et l’environnement, à l’inverse du glyphosate.

Jacques Le Verger - Osmobio

Jacques Le Verger, créateur de l’entreprise Osmobio de Loudéac a mis au point un herbicide naturel respectueux de l’environnement.

Désherbants. Le naturel dans l’impasse ?

Alors que le gouvernement a réaffirmé, lundi (29 Octobre 2015), son intention de diminuer de 50 %, d’ici à 2025, le recours aux pesticides, dont font partie les herbicides. Jacques Le Verger, fondateur de l’entreprise loudéacienne Osmobio, se bat, en vain, pour obtenir une autorisation de mise sur le marché d’une de ses créations : un désherbant naturel et totalement inoffensif pour l’homme et l’environnement, aussi efficace que les désherbants chimiques à base de glyphosate, déclaré cancérogène.

Jacques Le Verger, diplômé d’agronomie et de biologie végétale, a créé son entreprise en 1999 pour trouver des solutions alternatives aux pesticides et autres produits chimiques utilisés en abondance dans l’Hexagone. Son entreprise propose une gamme d’une soixantaine de produits élaborés avec des principes actifs végétaux. « Nous travaillons beaucoup avec les grandes collectivités, comme Nantes, Paris ou Lyon, explique-t-il. Mais aussi avec les jardiniers amateurs soucieux de cultiver proprement. »

Testé avec succès le long des routes

En 2009, Jacques Le Verger développe un désherbant à partir d’extraits naturels de plantes. « Un herbicide aussi efficace que les produits chimiques qui, comme eux, détruit les racines mais aussi les graines. La seule différence, c’est qu’il respecte la terre et l’environnement. » Comme l’exige la loi, Jacques Le Verger confie plusieurs de ses flacons à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). En juillet 2012, ce grand laboratoire public conclut que l’usage du produit ne comporte de risque ni pour l’homme ni pour l’environnement. Dans les mois qui suivent, la Direction des routes de l’Ouest (Diro) accepte de tester le désherbant naturel sur des parcelles inaccessibles aux machines et envahies de plantes diverses comme les chardons, particulièrement coriaces. « Trois campagnes ont été menées, de 2011 à 2013. Les résultats obtenus, consignés dans un audit, ont été concluants », poursuit Jacques Le Verger. L’Ineris s’engage alors à accompagner le chef d’entreprise costarmoricain dans la quête d’une autorisation de mise sur le marché. Le dossier est déposé à l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (*), seul organisme habilité à le faire. « C’est là que tout s’est compliqué. Comme c’était la première fois qu’on leur soumettait un tel produit, aucune classification ne lui correspondait, poursuit le chef d’entreprise. La faute à nos autorités qui n’ont pas traduit en droit national la volonté de l’Europe de développer les produits dits de biocontrôle. En clair, si j’avais présenté un produit chimique, il n’y aurait pas eu de problème. »

Retour à la case départ

Jacques Le Verger ne baisse pas les bras. Il y a deux ans, il est reçu au cabinet de Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture. Depuis, le dossier est dans l’impasse. Au début du mois, Jacques Le Verger s’est tourné vers le ministère de l’Environnement. « On m’a dit de relancer la procédure. Un retour à la case départ en quelque sorte. » Jacques Le Verger perd patience. D’autant que, dans quelques mois, tous ses produits se retrouveront dans les rayons des grandes enseignes de jardinerie. Ce qui n’était pas le cas auparavant. « C’est la Sobac, une entreprise du Sud, qui distribuera nos produits dans toute la France. Une sacrée opportunité pour nous ». Grand absent de cette montée en puissance, le désherbant naturel qui aurait dû faire le bonheur des jardiniers responsables. Joël Labbé, sénateur EELV du Morbihan, suit ce dossier depuis longtemps. « L’analyse que j’en fais, c’est que le lobby des groupes de l’industrie chimique est encore très puissant. Nous avons quand même obtenu, pour les préparations naturelles, que les dossiers soient simplifiés. Un décret va être pris. Les choses avancent. Mais pas assez vite à mon goût. » * Contactée, l’Anses nous a répondu que le dossier déposé était incomplet. Et qu’elle allait le traiter avec un caractère prioritaire dès qu’il sera relancé.

Retrouvez l’article dans son intégralité sur :
© Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/france/desherbants-le-naturel-dans-l-impasse-29-10-2015-10829805.php#hGTJjBmY5Xhb48DT.99

MISE A JOUR : Un article du télégramme plus récent (26/10/2017) est disponible ici :

http://www.letelegramme.fr/bretagne/desherbant-naturel-l-espoir-renait-a-loudeac-25-10-2017-11716271.php


Sources :

http://www.lemonde.fr/glyphosate/

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/28/glyphosate-le-passage-en-force_5221457_3232.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/10/18/glyphosate-monsanto-tente-une-derniere-man-uvre-pour-sauver-le-roundup_5202606_3244.html

http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/06/03/monsanto-papers-les-lecons-d-une-enquete_5138336_3232.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/08/30/paris-votera-contre-le-renouvellement-de-la-licence-du-glyphosate-dans-l-union-europeenne_5178557_3244.html

http://www.20minutes.fr/planete/2133611-20170916-glyphosate-quand-avis-agence-europeenne-copie-rapport-monsanto

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/16/les-experts-europeens-blanchissent-le-glyphosate_5095213_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/18/ce-que-les-monsanto-papers-revelent-du-roundup_5096602_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/24/monsanto-papers-des-eurodeputes-veulent-la-revision-de-l-expertise-du-glyphosate_5100479_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/29/glyphosate-et-cancer-des-etudes-cles-ont-ete-sous-estimees-par-l-expertise-europeenne_5135612_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/01/danger-du-glyphosate-des-deputes-recourent-a-la-justice-europeenne-pour-obtenir-la-transparence_5137387_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/15/pesticides-l-agence-europeenne-des-produits-chimiques-blanchit-le-glyphosate_5094851_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/01/10/bruxelles-enregistrement-une-initiative-citoyenne-europeenne-contre-le-glyphosate_5060458_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/02/08/lancement-d-une-initiative-citoyenne-europeenne-pour-l-interdiction-du-glyphosate_5076674_3244.html

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/03/07/l-agence-europeenne-des-produits-chimiques-interpellee-sur-le-dossier-glyphosate_5090182_3244.html

http://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/06/29/la-commission-europeenne-autorise-le-glyphosate-a-repartir-pour-dix-huit-mois_4960635_1652666.html